Accrochez bien vos écouteurs et laissez-vous emporter dans une matrice colorée que vous ne risquez pas de retrouver ailleurs.
Trix City c’est comme dans Vice City.
Trix City, Diddi Trix
Trajet sans arrêt, prenez confortablement place jusqu’au terminus, un environnement très banlieusard à votre droite et une atmosphère californienne à votre gauche : direction “Trix City”.
UNE CARTE DE VISITE EN GUISE D’INVITATION
L’entrée se fera au rythme de gros beats West Coast. Sonorités ensoleillées et bonne humeur sont au rendez-vous. Une voix malicieuse et singulière nous accueille, celle de Diddi Trix.
J’suis un chien d’la casse qui a d’la classe.
Chien d’la casse, Diddi Trix
Pas très loin, une touche d’insolence se dégage, une sorte d’arrogance bien placée que l’on entend à travers le ton qu’il donne à ses textes. D’une autre part, une pincée d’humour relève son identité et parsème ses rimes. Femmes, drogues, argent, trafic, routine dans son quartier avec ses amis… voici ce que Diddi raconte principalement, ce qui peut paraître très redondant.
J’pense qu’a recompter mes sous, et j’m’enfume le crâne tous les jours.
Dans l’block, Diddi Trix
Néanmoins, son identité musicale marquée par des influences g-funk et l’énergie de sa personnalité attachante nous permettent de ne skipper aucun des 13 titres tout en se laissant juste emporter pendant 36 minutes dans la “Trix City”.
DOPE BOYZ, C’EST LA MATRICE
Pas d’été sans réécouter “Chien d’la casse”, et d’autres morceaux sortent aussi du lot : “Bizz”, “Wow”, “Trix City” et “La maille”.
Carte de visite réussie pour Diddi Trix qui parvient à dépeindre son univers avec cohérence, où l’on se sent à Bondy Nord comme à Compton, de la trap traditionnelle au rap West Coast, reste plus qu’à mettre “Trix City” sur la carte du monde.
Bondy Nord, c’est Compton.
Compton, Diddi Trix
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