DIRECTION LA COSTA AZZURRA AVEC THABITI

Alors que la réalité rattrape notre pause estivale, qu’un vent frisquet tourne brutalement la page des grandes vacances et que l’automne pointe discrètement son nez, Thabiti fait sa rentrée le 24 septembre avec un nouvel album coloré, Costa Azzurra.

Si tout au long l’été Oboy nous invitait à “banda en Côte d’Azur” ; Thabiti, lui, continue de rouler “en gros gamos sur la Costa Azzurra” loin de la reprise collective et des aléas du quotidien. À la carte : un cocktail bien frais de mélodies festivement autotunées et de multiples sonorités aux couleurs vert bleuté de ses dreadlocks. Au programme : une vibe 90’s, une atmosphère assurément playa, une identité visuelle en référence à GTA et des bangers piña colada sur fond de plages dorées, palmiers et couchers de soleil.

La chronique peut commencer !

Thabiti - Costa Azzurra

California Dream

Au départ de la Californie, Thabiti démarre la virée en douceur vers la Costa Azzurra. Parsemé d’anglicismes et d’un tas de clin d’œil à la West Coast, cette intro annonce la couleur : « Pas très loin j’aperçois les palmiers de Beach Laguna. Baby fell, le son good I believe I can fly. »

Mexico (ft. Naps)

Okay, N.A.P.S oblige, petit passage à Mexico. Rien de mieux qu’un duo 100% marseillais aux côtés de Naps pour augmenter la température : « Marseille c’est bouillant comme Guadalajara. »

Thabee McFly

La recette est simple et efficace, le morceau de soirée par excellence. Le registre club est si bien maîtrisé qu’on lui souhaite de jouer un jour à l’Élysée : « J’vais faire un showcase à l’Elysée. »

Basta Cosi (ft. Jul)

On accélère le rythme, nouvel arrêt. À Marseille cette fois-ci, on y reconnaît bien l’ADN. L’alchimie est frénétique entre Jul et Thabiti, et basta cozi [c’est assez, en italien]. L’un surfe sur le BPM rapide de la prod et l’autre zigzague entre les flows (4 plus précisément) : « 1.3 c’est ma ville, où tu veux que j’aille ? »

Dinero (ft. Mula B)

Thabiti enchaine avec une note différente des autres. Aux côtés de l’artiste allemand Mula B, le marseillais fait un passe-passe franco-allemand pour parler d’un sujet commun : l’argent ; « En dollars ou bien en euro, des liasses emballées sous cello’. »

Costa Azzurra

Attrapez votre manette, allumez votre play et retrouvez rapidement la boîte de GTA: Vice City. Vous devez rouler vers Vice Point, en passant par Washington Beach, avec ce morceau en guise de fond sonore : « Survêt, Requins, TN, j’ai quand même la dégaine. »

Cataleya

Une petite touche de love et de romantisme, ça fait pas de la mal. Mais faut parler du saxophone, des jolies mélodies et de la mélancolie qui s’en dégage : « Plein de soucis dans la cabeza, j’n’ai que confiance en ma Tereza. »

Love 66

Démarrez une petite chicha heja normal, le mood du titre s’y prête évidement bien. Point fort : un semblant d’atmosphère latine et le refrain entêtant, efficace forcément ; « J’ai la tête dans les nuages. »

American dream

Très bonne outro pour boucler l’album. Coup de cœur pour l’instru aux airs funk, sans compter sur les flows autothunés et chantonnés, merci Thabiti : « Je suis comme dans un rêve rêvé par papa. »

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